Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

dimanche 26 novembre 2017

Pointe de la Cochette

Le temps est encore bien incertain, mais le Soleil doit rester là pour la matinée, alors il y a petit créneau pour aller au-dessus dans la montagne la neige. Traces de neige à partir de 1000m, bon saupoudrage à partir de 1300m. 

Au départ, le Granier
Sous le Mont Outheran à observer les chamois

Pas encore coché la Pointe de la Cochette, en face et sous le Mont Outheran. C'est idéal pour aujourd'hui. Cheminement tranquille, avec pas mal de traces croisées dans la neige fraîche : des chevreuils. Et puis, plus loin, probablement les pas d'une hermine venue se réfugier sous un tas de bois, elle y est venue, en fait le tour en long en large en travers et?


Petit belvédère

De la prairie, nous observons aux jumelles les chamois dans les vires du Mont Outheran. Le temps se couvre petit à petit et nous gagnons le sommet dans le froid et le repas est augmenté de quelques petits flocons. 

Pointe de la Cochette

Entremonts glacés

Sans traîner, nous faisons marche arrière. Je me fais plaisir en dévalant un joli mur enneigé et m'arrête dans la prairie pour observer. Et paf! Renard! en plein milieu. Il nous repère mais nous sommes loin. Alors il reprend, il est au mulotage. Un seul bond, mais bredouille, ou plutôt brocouille comme on dit dans le bouchonois. Il repart ensuite, bien tranquillement. Voilà une belle surprise.



Raté


dimanche 12 novembre 2017

Repérages forestiers

Petits repérages matinaux, beaucoup de terriers trouvés, certains abandonnés, d'autres peut-être pas ? Des couches d'herbivores, aussi.


Et quelques amoureux de la nature en 4*4 que je semble avoir dérangés en les devançant...

mercredi 1 novembre 2017

Sauvegarde du sauvage

On en apprend parfois de bien bonnes. Y parait que les écologistes organisent des lâchers de vipères par hélicoptère. Y parait... mais y parait vraiment : la rumeur fait le serpent de mer et resurgit tous les quatre matins. C'est du sérieux. Apparemment, en Slovaquie, ils équipent les vipères de petits parachutes pour leur faciliter l'atterrissage. Et l'on comprend que l'extrémisme de ces gens de l'Est ne mène à rien.

Écologistes s'apprêtant à lâcher des vipères 


Enfin voilà. Pas relâché ce week-end la moindre vipère, mais appris à manipuler et contenir les serpents et autres bestioles sauvages et donc à ce (juste) titre détestées et combattues par l'homme moderne et raisonnable. Le premier bison sauvage aperçu en Allemagne depuis deux siècles ? PAN!


Contrairement à l'homme rationnel, je pense qu'on pense avec les pieds. Ce qui accable ces abrutis de serpents qui s'en sont débarrassés, de leurs pieds. Regardez-moi ce serpent des blés : a-t-il seulement l'air de connaître Voltaire ou Bernard-Henri Lévy?

Serpent des blés
Evidemment pas! Au moins a-t-il l'avantage d'être américain, et donc tout à la fois spécialiste des droits de l'homme, de la science et de la modernité. D'autres sont beaucoup plus balourds, moins fins, moins subtils, on sent qu'on a besoin de leur apprendre la démocratie à coup d'agent orange, enfin y a un truc qui va pas : le python birman est de ceux-là. 25 kg le machin! Faut pouvoir le porter.


Python birman

Je passe sur les tortues, varans et caïmans, qui sont de véritables antiquités qui ne comprendraient vraiment rien à rien.

Tortue alligator

Tortue serpentine

Caïman

Varan


Et puis il y a les oiseaux. Il a déjà assez été répété que les oiseaux sont des cons. Ils ont des pieds ils s'en servent pas. Et c'est par les pattes, par les tarses qu'il faut les attraper. D'abord la buse : c'est tout de même impressionnant. Mais quand vient le Grand-Duc, on en arrive à devenir aristocratolâtre. Majesté! Impressionnante bestiole. Il a des cutters monstrueux au bout des doigts. Et pourtant quelle fragilité. Il suffit que ses plumes soient un tantinet abîmées, qu'il fasse donc du bruit en volant, et il n'attrapera plus jamais personne pour se nourrir. Il n'a jamais appris avec les philosophes à aller se nourrir à Auchan.

Triple buse


Grand-Duc d'Europe

Ne m'attrape pas si tu peux


Pour sauvegarde de la faune sauvage :

UFCS - Le Tichodrome