Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

lundi 29 mai 2017

Stage naturaliste avec Mille Traces

4 jours formidables passés dans le Vercors avec l'équipe de l'association Mille Traces et 5 collègues apprenti-e-s naturalistes. Quelques photos :

Orchis homme-pendu
Épinard sauvage, comestible
Habitat de Tengmalm
Ophrys mouche
Pimprenelle, ça se mange si on aime les épluchures de concombre
Terrier du Renard
Balai de sorcière
Traquet motteux
Bébé bergeronnette
Tulipe sauvage
Cornouiller sanguin
Callidie sanguine

mercredi 24 mai 2017

Promenade au Charmant Som et alentours

Petit pique-nique sous le sommet du Charmant Som. Narcisses des poètes et pseudo-narcisses résistent au vent. 

Narcisse des poètes
Pseudo-narcisse
Chamechaude

Et puis, recherche d'ophrys vers Quaix, où tout est fauché ou presque. Un joli génocide! Deux pieds survivent... 

Ophrys abeille

mardi 23 mai 2017

Rochers de Leschaux par Cenise

J'ai aggravé hier mes ampoules et me voilà bien mal parti : chaque mouvement du pied tire dessus et j'ai beau être matinal...

Grive musicienne
Oedemère noble?


Je vais tout de même à Cenise, au pire je me poserai dans les prairies et attendrait untel ou untel. Pas d'untel à l'horizon, pourtant. Je monte, tout doucement, au sommet des Rochers de Leschaux. Le gypaète m'avait rasé lors de ma première venue.

Mésange noire
Machaon


Aujourd'hui, seuls les chocards viennent tenir compagnie, espérant récupérer des restes de pique-nique. Pique-assiette ! Un machaon se promène. Un autre randonneur arrive. Lui aussi venu, semble-t-il, pour Gypa... Plus tard, un grand groupe arrive : c'est terminé. On les entendrait depuis l'autre versant du Bargy. Jamais Gypa ne viendra là.

Chocard

Alors il vient Gypa?


Alors je descends, encore plus doucement, guettant bidule et machin. C'est Marmotte qui se montre. Et quelques oiseaux. Pas le tétras, cette fois. Juste avant de regagner le parking, au-dessus du Bargy, un grand rapace a pris la pompe. A priori plutôt un aigle... Disparu, pfuit. Moi aussi...


Le Bargy
Les Aravis là-bas

lundi 22 mai 2017

Le Granier (ou presque) par la Balme à Collomb

Monsieur Hulot ne prend pas de vacances, il y a du pain sur la planche en marche pour saccager l'écologie. Que va-t-il faire des loups ? En attendant, paf ! Il s'incline sur Notre-Dame des Landes. On ne sait plus que dire devant l'évidente réalisation de tout ce qui est prévu. Mais on ne trouvera pas de Charlie pour faire barrage à quoi que ce soit.

Falaises sud
On se rapproche du mur
Outheran depuis la Balme à Collomb


Moi, je retourne au Granier. Par la Balme à Collomb. Je vous assure, c'est sa grotte, mais nous voilà avec ce Sire à l'Intérieur. Il a quitté la grotte, mais pas nous. Car, je le rappelle, nous sommes la France du terrier, de la grotte ! Alors quoi de mieux que d'aller se terrer dans cette balme impressionnante où ne reste plus que les oreilles d'ours (les fleurs, pas les restes de corridas néolithiques).




L'escapade première « estivale » de la veille m'a mis les pieds H.-S.  Je ne sais donc plus quoi penser. Des ampoules crevées aux deux pieds. Ça me bride me brime, je vais lentement. Je ne connaissais pas encore ce passage, c'est pas loin d'être le plus facile accès au Granier. Même le Pas de la Porte me semble plus difficile (en tout cas plus exposé sur un court passage). Il me restera à tester l'express depuis Tencovaz et j'aurai tout fait.


Faut le vouloir
Bivouac?

Mais aujourd'hui, je vais rebrousser chemin quasiment débouché sur le plateau. Deux-trois névés se passent bien, mais un dernier, de quelques mètres à peine, ne m'inspire aucune confiance. Ça se tente, mais avec cette pente, ce soleil qui tape dessus, et la dégringolade assurée si la neige lâche, non merci ! L'affaire n'a d'ailleurs pas grand intérêt, je connais déjà bien ce qu'il y a au-delà, quand on rejoint le sentier du Pas des Barres.

Orchis militaire
Sabots de Vénus


Je prends donc le chemin inverse, en prenant mon temps. J'ai lu, me semble-t-il, qu'une sente par sous (au-dessus?) de la Balme droit devant vers Tencovaz en pleine pente. Ce que j'ai aperçu est beaucoup trop casse-cou pour moi, mais il faudra relire tout ça.

Orchis homme-pendu
Orchis brûlé


Le soleil tape sur les pierres, je range tout et vais chercher des orchidées dans les prairies. Et voilà notamment une bien jolie orchis brûlée, ma première cette année. Elle me ferait presque oublier Monsieur Hulot.

dimanche 21 mai 2017

La Dent d'Arclusaz

Après un rapide intermède, me revoici à la montagne. J'ai envie d'aller faire l'Arclusaz. C'est l'occasion de la tester, avec son final qui fait débat (câblages, difficulté) : y retourner accompagné ou pas ?

Faut monter là-haut
Vers les falaises

Trolles en fleurs
14h15 au col du Frêne, après avoir survécu à la Brocante à St-Pierre-d'Albigny. Ouf ! Allez là ! Vamos ! Come on ! Il fait chaud. Chapeau et prairies fleuries : l'hiver est définitivement derrière. Je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas fait un tel dénivelé, je vais pouvoir tester la forme aussi.

Grand Déneigement en cours

Anémone pulsatille

Indication : Col du Potaz 1h50. Je souffre un peu, mais mets 40 minutes. Et puis, après une pause restauratrice au col, je me rends compte que ça m'a bien mis en jambes. J'avale le reste sur le sentier grimpant les 700m+ restant comme sur un escalator. Je m'offre un petit goûter avant l'heure à Pierre Besse. Ne reste plus que le couloir et la crête versant Est vers le sommet. Je suis juste en-dessous pour le moment, au pied des falaises qui font tant penser à la Chartreuse. Une armada impressionnante de parapentistes flirte avec les falaises.



De la Brèche : Pécloz, Armène, Mont Blanc

Je reprends tranquillement, passant le couloir et arrivant à la brèche d'où le Mont-Blanc émerge, par-delà Pécloz (qu'il fait raide, d'ici!) et Armènaz. Je pose les bâtons et direction le sommet. Je jette un œil, d'abord, dans le vallon en contrebas, et sur la sente qui descend (ce doit être la « directe »), vu comme ça, ça a l'air de le faire...



Merci à Flo/Cof pour le câblage. La chute est en effet interdite, et ce lapiaz incliné semble fait exprès pour nous faire tomber. Un dernier passage me paraît plus difficile que les autres, mais tout compte fait, c'est nickel. Voilà la croix haubanée caractéristique. 2h de marche et 15 minutes de pause pour atteindre le sommet.



Je fais bien entendu le tour d'horizon. Bauges magnifiques, Mont Blanc, Mont Pourri, Grande Casse, Lauzière, Aiguilles d'Arves et Ecrins, Belledonne, Vercors et ma petite Chartreuse qui fait toute plate d'ici il faut bien le dire.

Grande Casse
Des Aiguilles d'Arves à la Meije

Bon. Je pourrais m'attarder plus longtemps, il fait bon, mais les passages câblés à descendre me stressent un peu. Alors je plie bagage. Finalement, ça passe bien facilement, prudemment. Au-dessus de moi, le dernier randonneur descend aussi, mais plus haut sur la crête, dans la pente herbeuse, ça a l'air facile m'enfin bon...



Je reste un peu à la brèche, pour profiter de la vue encore un peu. Et je dévale le couloir, puis les longs et agréables lacets jusqu'au retour en forêt. Je m'arrête au stand et m'aperçoit qu'un autre a choisi le même endroit : ce sont les latrines du blaireau. Impossible de mettre la main sur le terrier. Et c'est bien dommage : j'aurais pu déterrer les blaireautins, et les empaler avec une branche d'arbre taillée, puisque je rappelle que c'est un petit jeu auquel on s'adonne un peu partout dans notre beau pays.



Sur ces considérations, je poursuis ma descente, et hop ! Au bercail ! Car nous sommes la France du terrier, qui se cache a peur pétrifiée, comme nous l'a expliqué notre bon Franz-Olivier Giesbert. Avec les blaireaux nous sommes, empalés potentiels par les Blaireaux Oligarchiques. Sic transit gloria mundi, amen.


Le Trélod au retour