Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

dimanche 29 décembre 2013

Pilat 2013 - dernière

Après le vilain temps d'hier, ce n'est pas encore le grand beau aujourd'hui. Un petit peu difficile de se motiver, mais, allez... prendre l'air, quand même©. Il semble rester un peu de neige dans le Pilat, alors en route. 

Pas de Mont Blanc, mais un début d'arc-en-ciel

Le Soleil joue avec les nuages.

Depuis le Crêt de la Perdrix, vers Rochecourbe

Les photos :


dimanche 8 décembre 2013

Au-dessus c'est l'soleil - Pilat encore

Quelques photos d'une nouvelle et petite promenade dans ce Pilat si beau quand il est enneigé...

Depuis le Crêt de la Perdrix, la brume-pollution et au-delà, Rochecourbe à droite
Au-dessus...
Le Crêt de la Perdrix


Étranges formes
Loupe
Perdue, son ombre
Loupe
Au-dessus... il baisse...



lundi 25 novembre 2013

Le Pilat enneigé - 25 novembre 2013

Je ne voulais faire qu'un petit tour, à vrai dire... une petite digestion de début d'après-midi, dans la neige. Mais de la neige, il y en avait plus que prévu, et couvrant la route menant à La Jasserie. Alors, je m'arrête à la Croix du Chaubouret. La Jasserie est à 7 km, je chausse les raquettes... il y a quelques skieurs, et quelques raquettistes, aussi. 



Je vais vite mais suis ralenti par les jeux de lumière dans la forêt enneigée... c'est magnifique, alors, j'immortalise... tiens! au passage, je viens de découvrir l'ambrotype, technique photographique donnant une impression d'immortalité... très intéressant... à tenter, un jour.



Bref... je suis le "chemin du fer", je crois, qui mène à la Jasserie. Enfin, à un moment, je perds un peu patience sur ce chemin suivant une courbe de niveau. Hop! je monte en espérant bien tomber peu ou prou sur la Jasserie. Sans carte ni boussole, mais oui, je tombe dessus. Et voilà. 


La Jasserie, enfin!

Là, je passe en terrain connu. Façon de parler, parce que la neige nivelle le terrain comme je ne l'aurais pas imaginé... le pré, tout de blanc vêtu a l'air presque plat, en comparaison de sa robe verte. Les nuages se font de plus en plus menaçant (ça ne durera pas). 

Montée à la Perdrix
la Perdrix
Puis, la route passée, je grimpe à la Perdrix, où il fait un froid de canard, et je fais un AR jusqu'à l'Oeillon. C'est absolument intenable, avec ce vent qui glace le sang et suinte la haine (je m'égare). Les Alpes sont totalement (? peut-être un bout d’Écrins dépasse-t-il des nuages) masquées. Les Monts du Lyonnais sont jolis, en vert et blanc. 
Depuis la Perdrix
Juste un thé avalé, et avant de me transformer en singe givré à la façon des arbustes environnants, je redescends, courant, par le GR7 vers la Croix. Le Soleil baisse dans le ciel, les couleurs se réchauffent, et le vent me lâchant dans la forêt, je me réchauffe aussi.




5h de balade, finalement... une vingtaine de kilomètres et la neige qui scintille en souvenirs. Il fait presque nuit à mon retour. Ça fait du bien.

Fin de journée


 Toutes les photos :

lundi 18 novembre 2013

Grand froid sur la lutte des classes

Crêt de la Chèvre
Après s'en être pris vendredi à BFMTV, le "forcené" a chargé Libération puis la Société Générale ce matin. Les journalistes n'arrivent pas à faire le lien. Moi, je le vois tellement bien que je me sens obligé d'étaler mon alibi. Cependant, quelqu'un a des nouvelles de Bruno Boulefkhad?... Quoiqu'il en soit, à peine auront-ils repris leur souffle, les journalistes et les politiques, employés de Banque, ne manqueront pas... trompettes et tambours... d'en appeler à un sursaut Rrrrrrépublicain contre le populisme ultraviolent raciste nauséabond fasciste qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.

Bruno, peut-être, mais moi non! ce matin, après avoir vu des images d'Auvergne enneigée, je profite un peu du week-end décalé pour aller vérifier du côté du Pilat si un peu de neige n'aurait pas eu l'idée d'y tomber. Loin d'assaillir l'oligarchie, je crapahutais et assemblais un bonhomme de neige. 

Karl
Je vous présente Karl, bonhomme de neige barbu et qui voit rouge. Eh oui ! peut-être rêvais-je déjà de lutte des classes, de pied-de-nez au Grand Kapital. M'enfin, mon style est certes moins violent... sans arme ni violence ni haine comme disait à peu près l'autre... 

A l'Arnica, il voit rouge
Karl m'est apparu au Crêt de la Chèvre. Il m'a hanté tout le chemin du retour. J'allais voir là-bas s'il y était - il y était. Karl = Jésus. Don d'ubiquité le mec. Il est partout, il nous hante. Dans la forêt, il y est. Au Crêt de l'Arnica, il y était. Au Chalet Bourguisan, encore ! Et dans les arbres, aussi. Habile comme un singe, il ne lui manquait plus que la banane. Sacré Karl. 
il se fond dans le décor, à défaut de fondre

Karl sur les barricades


Habile comme un singe, il ne lui manque qu'une banane
Karl est-il un singe ? Oui. Ni plus ni moins que tous les autres individus de son espèce. Est-ce grave d'être un singe ? Pas plus que d'être un œillet ou un ver de terre, à mon avis. Toujours est-il qu'à ma petite pique, aucune colère il n'a piqué. Karl est grand, adulte, fort, structuré, et n'a que faire des insultes de bas étage. Il n'appelle pas au sursaut Rrrrrrépublicain. Il accepte ce que Hara-Kiri aurait pu publier aussi. Sa barbe lui sert d'écharpe et il ne comprend pas l'homme à l'écharpe rouge, grand tartuffe s'il en est avec sa double éthique sur la liberté d'expression. La liberté d'expression est totale ou n'est pas. Elle s'exerce tout le temps, et il faut défendre d'abord celle de nos adversaires. Des intellos de gauche, Naulleau et Onfray, ont raison de dire que la Une de Minute équivaut à du Charlie Hebdo, du Libé, etc. mais en profitent pour réclamer le couperet de la Loi pour interdire tout ça, au nom de la responsabilité. Misère des censeurs. 

Karlméléon
Un autre censuré, c'est Lars von Trier. Son prochain film vient de perdre 1h, il n'a pas eu son mot à dire... Le "marché" n'aurait pas compris un film de 5h30. Libé rapporte l'information, mais ne songerait pas à s'offusquer de la dictature du "marché", de cette censure pourtant insupportable. C'est ça, un journal de gauche. Un journal qui vend 39€ une Une en hommage à Steve Jobs. Libé aime le "marché", voyez-vous... difficile de le critiquer après ça. 


Karl des Bois, il prend aux riches pour...

Bref... ce matin, je le répète, je n'étais pas à Paris contre le "marché". Je marchais.

mercredi 13 novembre 2013

samedi 9 novembre 2013

Passage dans le Pilat avant la nuit

Le Mont Blanc

L'autre jour, de la banlieue lyonnaise, le Mont Blanc flamboyait de rose à la tombée de la nuit. Alors aujourd'hui, jour de semi-repos, je décide à brûle-pourpoint de pousser un peu la route jusqu'au Pilat pour aller jeter un œil... 

Balthazar

Sorbiers, derniers résistants

Depuis la Jasserie, Balthazar, fruits rouges de sorbiers... et promeneurs notamment à la Perdrix. Moi, je vais vers Arnica et Chèvre, surtout. Le Mont Blanc finira par se cacher, mais de bien belles couleurs se succèdent sur les Écrins.

Grandes Rousses blondes, Écrins
On ferme bientôt

samedi 26 octobre 2013

Sonate (d'extrême-gauche) d'automne dans les Bauges II - Monts d'Armène et Pécloz

N.-D. de Bellevaux sous la Lune
D'abord la musique.



Pécloz, Armène

Et puis schve-schve... schve-schve. Oh! je sais ce que vous allez dire. Mais on n'imagine pas ce que peut donner un schve couplé en 4. Ce son des feuilles mortes fraîchement tombées sur le sol, maltraitées encore par les séries de 4 pas de tous ces randonneurs scrupuleux - droite, gauche, droite, gauche... J'en étais là, pas pour longtemps puisqu'il faut toujours avancer, j'en étais là en pensant par mes pieds au titre de l'article. Sonate II (Sonate I ici)

Le Pécloz en descendant de l'Armène

Je suis anti-américain, vous le savez bien, puisqu'il n'est pas né celui qui me fera boire du Coca, chanter les louanges de Monsanto, j'en passe en me questionnant sur le temps écoulé depuis le dernier film hollywoodien que je suis allé voir. Il n'en faut pas plus pour être anti-américain primaire. Posant le pied suivant à terre, c'est Philippe Val qui vient à mon esprit, l'âme tranchante qui m'habite, un peu merle moqueur. L'effroi s'empare de moi. Si Val a raison, étant donné mon anti-américanisme avéré, je suis antisémite. Horresco referens! D'après Val, USA = cosmopolitisme = juifs. Bon. Yabon Coca. 
Je note la subtilité du raisonnement, sans m'en étonner, puisqu'un intellectuel du centre-gauche comme Val ne peut que ça, être subtil. D'ailleurs, c'est un voltairien, autant dire que ses paroles sont Lumière. Il cite Nietzsche et Spinoza tous les matins au petit-déjeuner! Il va sans dire que faut pas être con pour comprendre le conatus.

Mont-Blanc depuis le Pécloz, un âne sur la tête, supposé annoncé la pluie pour demain, validé par Météo France (n'en jetez plus)

Je me sens mal embarqué, mais je pose l'autre pied. L'horreur! quand le raisonnement du sieur Val me paraît corroboré par d'autres faits. J'apprécie Siné, "ordure antisémite" d'après Asko-copain-Val. J'aime beaucoup Dieudonné, "ordure antisémite" d'après Siné. De là : Dieudonné = (ordure antisémite)². Et Céline! (ordure antisémite)^3. Et Lars von Trier qui "comprend Hitler"... l'affaire est pliée.

Montée en forêt

Alors, pour me racheter, si c'est Dieu possible, je rends hommage à ces grands films que je n'ai pas vus, mais qui furent assez grands pour mériter une suite. Je ne les cite pas, vous les connaissez mieux que moi.

Force chocards, moult chamois

Donc, Sonate d'automne dans les Bauges II, le retour. Imagine-t-on Sonate pathétique II ? Satantango II ? Les chants de Maldoror II ? Je dérape encore... ce sont ces satanées feuilles jonchant le sol légèrement humide. A chaque fois que je pose le pied gauche, je pars en vrille. 

Roche Torse

C'est quoi la gauche ? Voici une petite historiette, toute petite, un petit dialogue de rien du tout. Pour cette fois.
- type du centre-droit : Ah voilà! on a découvert des mines de phoslyxium au Congo, il faut les coloniser!
- l'emmerdeur : euh? oui? d'accord, c'est très bien le phoslyxium (encore que, si on réfléchit bien...) mais c'est pas très gentil pour les Congolais
- gusse du centre-gauche : c'est tout à fait exact, oublions le phoslyxium (tu parles) mais colonisons quand même le Congo, pour leur apporter la Démocratie, les Droits de l'homme, la Civilisation, les Lumières
- l'emmerdeur : ah! c'est tout à fait altruiste, me voilà rassuré!

Rassuré... un pas de plus... pas rassuré pour un sou, l'emmerdeur... Centre-gauche et centre-droit rivalisent heureusement d'astuce pour le canaliser. Celui-là, il faut qu'il paraisse être réactionnaire, névrosé, paranoïaque, conspirationniste, négationniste, fasciste, intégriste, etc. faut pas qu'il bouge! pas du tout!

Bauges automnales

L'Empire du moindre mal, c'est quoi? Vous le voyez le lac en surfusion? Renseignez-vous! il n'est pas gelé, il est prêt à l'être d'un coup d'un seul au moindre mouvement de l'eau. Ça y est? Vous les voyez les cavaliers dans le lac? Aucun ne doit bouger. Pas le moins du monde, aucun... absolu. Le moindre con qui bouge la jambe, la patte, c'est fini... tous prisonniers des glaces... tous foutus.

Trélod, Arcalod


Et nous, nous pensons être dans ce satané lac, pétrifiés de peur à l'idée d'être pétrifiés de glace, au moindre mouvement. Alors que... schve-schve... schve-schve... il faut poser les pieds, l'un l'autre l'un... Et caetera.
Descente en forêt
Et on termine...

Rideau - retour