Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

lundi 30 juillet 2012

Week-end auvergnat

D'abord la Vallée de Chaudefour, au pied du Puy de Sancy :
d'en bas...
d'en haut...

la Banne d'Ordanche et le Mont-Dore
sous le Sancy, le Puy de Dôme au fond
la Crête du Coq et la Dent de la Rancune, en fin de descente
Bilan :
Finalement, on n'a jamais fait que le tour de cet arbre (en 15 km et 3h)
+ 842m de dénivelé

Très jolie boucle auvergnate


 Le lendemain, un petit tour aux Puy de Lassolas (1187m) et Puy de la Vache (1167m) :
Après la montée dans la forêt, il reste à tourner autour du Lassolas
Le massif du Sancy et la Vallée de Chaudefour de la veille
Des petits puys
Le Puy de la Vache, destination suivante
Et le Puy de Dôme


Quelques bebêtes :
Le nom de son coiffeur ?



Son nom à lui ?


Un Milan noir ?


Et quelques fleurs :



Et en bonus, quelques photos prises au sténopé numérique :

 Bon, y a des progrès à faire...








dimanche 22 juillet 2012

Tour de la Pointe de la Vallaisonnay

J'étais parti ce matin pour faire les lacs de Forclaz, mais je dois bien avouer que la "route" pour le Fort de la Platte, départ de la randonnée, m'a trop impressionné. Le demi-tour m'est imposé par moi-même, et la déception qui va avec. Il faut trouver une solution de repli. Je n'ai que la carte du Beaufortain sous la main, et je ne connais aucune autre ballade dans le coin. Oui, mais Champagny-en-Vanoise n'est pas si loin que ça, et je voulais réparer la petite déception de l'an dernier quand je n'avais fait qu'un tour partiel de la Vallaisonnay. Ouf !...

Départ du Laisonnay d'en bas (1554m) vers 6h00. J'avais souffert, l'an dernier, pour atteindre le col du Palet (2656m), et c'est beaucoup moins le cas cette année. Même temps de marche (2h au lieu des 4h30 annoncées), et le temps pris pour jouer au jeu des fleurs. Entre-temps, un petit arrêt-thé au Lac des Glières (1996m) :

Lac (qui n'en a que le nom) des Glières attendant le Soleil
Durant la montée qui précéda cette petite pause, les sommets de la Vanoise reçurent les uns après les autres les rayons du Soleil.



Et c'est qui qui apparait ? c'est la Grande Motte
 
Il est encore tôt pour les marmottes, paresseuses, mais pas pour le chamois que j'ai vu - soyons plus précis : qui m'a vu, et a donné l'illusion de se suicider en enjambant la petite butte sur laquelle s'angoissait en cris stridents une marmotte réveillée - et enjamber n'est pas un vain mot pour un chamois.

Avant le Col du Palet, je reçois des nouvelles de Biquette. Hé ! oui, elle n'a pas obtenu ses 500 signatures pour la Présidentielle, et elle a décidé de se retirer dans le Beaufortain pour s'acquitter de tâches plus essentielles : faire du Beaufort. Oui, le Beaufort est un fromage de vache, mais Biquette a déjà prouvé ses qualités de chèvre révolutionnaire. 

Biquette en sa retraite

Une petite pause aux alentours du Col du Palet. Et un regard sur la carte au 75/1000e en comparaison directe avec le terrain, puisqu'on y a une vue d'ensemble. Cette fois-ci, je laisserai le Col de la Grassaz pour gagner le Col de Plan Séry (2609m). 
Les sommets de Bellecôte et le Dôme des Pichères ; quant à l'Aliet, il est embrumé à droite

La Pointe de la Grande Glière à gauche jusqu'au Grand Bec

Mont Pourri au fond, avec devant le Dôme des Platières, le Dôme de la Sache et la Grande Paréi.

Quelques marmottes s'aventurent un peu plus et c'est bien la moindre des choses, il est déjà plus de 8h fainéantes !
Celle-ci était vraiment très grande, c'est pourquoi elle a l'air toute petite
 


Depuis le Col du Palet, c'est le GR5 qui fait le tour de la Vanoise, et là il y a un peu de monde. Ce n'est plus le cas dès que je bifurque à l'ouest vers le Plan Séry. Le sentier devient vite escarpé, pas aérien pour autant, mais escarpé et on redescend bien bas pour remonter à 2600 ! Mais l'effort en vaut la peine, rien que pour la vue dominante sur le refuge d'Entre-le-lac (entre le lac et quoi ?) et son... lac (de la Plagne) :
Ces vaches font un bruit avec leurs cloches ! Ça résonne !

Le Mont Pourri, un peu plus visible

Petit passage difficile après 4h de marche, aux abords du Col de Plan Séry. Je finis quand même par l'atteindre !... Je m'éloigne un peu du sentier pour manger, au-dessus du Lac du Plan Séry. Je manque m'asseoir dans un... champ d'édelweiss ! Belle surprise :
Quelques-unes des dizaines d'édelweiss réparties sur quelques m² seulement


La star du jour pour le jeu des fleurs

Quant au repas, perturbé il fut, tout son long, par des bruits de pierres qui bougent, chutent, et de cornes qui s'entrechoquent. Il devait, immanquablement, y avoir des bouquetins dans les contreforts de la Pointe de la Vallaisonnay. Ils m'ont nargué une demi-heure durant, avant que je ne finisse par les repérer enfin ! Un bon troupeau, au moins 30, si ce n'est 40 bouquetins :

Je vous ai trouvés !
 
Cliquer pour zoomer

Bon... ça commence à faire beaucoup, pour une randonnée. Il s'agit de redescendre. Hop ! direction le Plan Séry. Impressionnant, vu d'en haut : 


Ce qui m'étonne beaucoup, c'est que je me souviens parfaitement de la descente, déjà faite au moins 2 fois, jusqu'au petit pont de bois sur le Py, puis ensuite le long de ce dernier jusqu'au Laisonnay, mais pas du tout du Plan Séry, alors qu'il me semble très marquant. D'ailleurs, Guillaume, je pense que l'une des deux fois, ce fut la descente la plus rapide de notre carrière. Quoique... depuis, celle du Puntu (Punte ? Punta ?) del Orientu (Orienta ? Oriente ?) l'an dernier en Corse a du la détrôner...

Bref, sur le chemin, une marmotte se faisait dorer au soleil sur un rocher, et je l'ai manifestement dérangée...


Et pour finir, la blague ratée du jour : 
Le Laisonnay d'en Haut en bas... mais c'est le Laisonnay d'en Bas que j'ai pris...

Pour les sportifs :

1700m de dénivelé positif !

Boucle de 25,3 km

Pour les fleuristes :
On clique pour agrandir


samedi 7 juillet 2012

Vers la Croix de Belledonne

Samedi dernier, c'était le Vercors. Aujourd'hui, c'est Belledonne. Je ne connaissais pas le premier, et à peine la seconde. 

Pas de photo de l'agréable ballade en Vercors, la faute à la brume, et à Voltaire (pourquoi rater une occasion de lui taper dessus ?). Une prochaine fois, parce que les Crêtes de la Molière valent le coup... 

En revanche, le temps était plus propice aujourd'hui. La petite rando du jour : les lacs du Domènon. Il y a plusieurs randos sur le même trajet en fait : 
  • il y a ceux qui font le GR549 et partent du Refuge de la Pra. On attrape donc après le Col de le Pra un petit train de randonneurs qui vont à la Croix de Belledonne
  • il y a ceux qui vont aux Lacs du Domènon
  • il y a ceux qui vont au Lac Crozet seulement
Lac du Crozet et la Lune

Une des nombreuses gouilles au-dessus du Col de la Pra
Alors quand je pars des Freydières (1283m) à 6h00, il n'y a pour ainsi dire pas un chat jusqu'au Lac du Crozet (1974m) et même jusqu'au Col de la Pra (2186m). Là, je rejoins divers groupes qui vont donc à la Croix de Belledonne. Et moi j'hésite. M'enfin j'avance après le col. Et là, il faut quand même préciser qu'il vaut mieux avoir une petite habitude de la montagne, parce qu'on commence à progresser dans la caillasse, les névés, avec un chemin certes plutôt bien cairné mais quasiment pas marqué. Toujours est-il qu'on arrive aux très beaux lacs du Domènon (2380m et 2385m), au pied du pic du même nom. Il est assez tôt, et pas de fatigue. Il n'y a plus que 550m de dénivelée pour atteindre la Croix de Belledonne (2936m), ça fait un peu envie. On avance. Seulement, il y a le fameux névé de la grande pente, qui porte bien son nom. Monter dedans ne pose pas de souci. Descendre, je suis plus sceptique. Si bien que je m'arrête à 2600m alors qu'il n'y a plus d'autre choix que de le traverser ce névé pentu, après avoir pu monter (et donc redescendre à l'avenir) juste à côté dans le pierrier. Sans matériel adapté, c'est plus sûr.

Une petite marmotte

Pas grave... d'ailleurs, j'ai la chance de voir un chamois traverser juste devant moi et comme un dératé le vallon entre la Grande lance de Domène et le Pic du Grand Domènon. Je poursuis ma descente pour manger un peu tôt mais dans un cadre plutôt sympa : 
Lac du Crozet en contrebas, et Chartreuse au loin
Et là, c'est la partie un peu pénible de la randonnée : la descente entre 12h et 13h depuis le lac du Crozet. Une incessante procession ! Que de monde... Pas grave, tout le reste valait vraiment le coup. Cette randonnée est très variée (en vrac : fôret, lacs, pierriers, cascades, gouilles, névés, alpages, etc.)

Deux petits diaporamas :





Le jeu des fleurs (avec une star) :



Et puis quelques infos sur le parcours (21,5km et 1600m de dénivelé positif cumulé) :